Diagnostic remis en 2008
Maîtrise d’ouvrage : DRAC Languedoc-Roussillon
La cathédrale Saint-Michel de Carcassonne n’avait pas reçu de travaux importants depuis de très nombreuses années. Aussi, un diagnostic général de l’état sanitaire de la cathédrale a-t-il été conduit incluant ses abords. Une collecte aussi exhaustive que possible des documents d’archives conservés relatifs à l’édifice a été faite, tant graphiques qu’écrits. Le projet de Viollet-le-Duc nous est heureusement parvenu, planches aquarellées, rapports et descriptions que nous avons pu analyser en détails. Nous avons ensuite établi les dessins des plans, coupes et façades, prenant pour base les dessins du XIX° siècle, complétant et vérifiant sur le terrain chacune des données. Ces dessins ont été le support à l’enregistrement des pathologies.
La cathédrale Saint-Michel de Carcassonne souffrait principalement d’une altération des parements et décors sculptés (principalement liée à la désagrégation du grès), ainsi que de désordres en toiture à l’origine d’infiltrations d’eau.
La réalisation d’un bilan sanitaire complet de l’édifice a permis de définir les interventions nécessaires à la restauration des couvertures de la cathédrale et des maçonneries dégradées. Ces travaux ont également concerné la réfection de l’installation électrique, ainsi que la restauration des décors peints intérieurs altérés. Les travaux ont été organisés suivant leur degré d’urgence.
Chantier livré en 2012
Maîtrise d’ouvrage : DRAC Languedoc-Roussillon
Les travaux de restauration générale des toitures ont traité des parties hautes de la nef : toitures, chéneaux, balustrades et maçonneries. Outre la réfection de la couverture et la restauration des charpentes, les chéneaux et les balustrades ont été l’objet de soins particuliers. Le rétablissement de garde-corps permet aujourd’hui une surveillance régulière de la toiture.
Chantier livré en 2012
Maîtrise d’ouvrage : DRAC Languedoc-Roussillon
La rose occidentale présentait d’importantes dégradations au niveau des remplages partiellement fragilisés ainsi que des casses nombreuses sur les vitraux. Il a donc été nécessaire de procéder à une restauration complète des différents éléments constituant la rose. Les vitraux, dont 50 % remontent à l’époque médiévale, ont été déposés, puis emmenés en atelier pour y être entièrement révisés et nettoyés. Armatures en fer, doublage des verres et raquettes de protection ont été restaurés. Les grès mis en oeuvre au XIXème siècle pour réaliser le réseau de la rose présentaient des altérations graves. Leur réfection à neuf, en copie exacte des éléments encore en place, a été nécessaire.
Chantier livré en 2015
Maîtrise d’ouvrage : DRAC Languedoc-Roussillon
L’état de dégradation avancé des parements en grès du clocher a nécessité une importante opération de restauration. Les grès se délitaient par plaques (desquamation de la pierre) et chutaient au droit des accès publics. La fragilité de ce grès de Carcassonne (épiderme se détruisant progressivement sous les effets des agents atmosphériques - eau, gel, vent), était la principale cause de ces désordres. L’ensemble des modénatures du clocher (bandeaux d’appui, larmiers) et les colonnes engagées des baies du beffroi avaient été altérés. Les travaux ont donc concerné la restauration des maçonneries du clocher sur toute leur hauteur, la révision de la couverture, la restauration des deux murs intérieurs des salles voûtées, et enfin la mise hors d’eau des salles du clocher par mise en place de menuiseries.
Chantier livré en 2016
Maîtrise d’ouvrage : DRAC Languedoc-Roussillon
Le système des couvertures du chevet n’était plus étanche, entrainant d’importantes infiltrations d’eau sur les voûtes du choeur. Les maçonneries supérieures étaient par ailleurs en très mauvais état de conservation. Les balustrades hautes, comme les gargouilles, toutes en grès, étaient devenues dangereuses (risque de chutes de fragments). La restauration des couvertures et élévations du chevet et des absidioles a donc été réalisée y compris les balustrades, pinacles et gargouilles. Les parements du mur pignon Est ont également été traitées, ainsi que la réfection de l’étanchéité plomb de la couverture, la révision de la couverture de la sacristie et la restauration des verrières hautes.
Chantier livré en 2013 et en 2017
Maîtrise d’ouvrage : DRAC Languedoc-Roussillon
L’opération de réfection et mise aux normes de l’ensemble des installations et équipements électriques, réalisée en 2013, a été complétée en 2017 par la conception, la fabrication et la pose de huit grands lustres chauffants dans la nef, et de deux lustres à pampilles installés de part et d’autre de l’entrée du chœur. Les huit grands lustres ont été spécialement créés pour intégrer de façon discrète les corps de chauffe et assortir cette création à l’architecture intérieure de l’église richement colorée.